Après l'annonce de la composition du Bureau fédéral, l'ensemble des élus est au travail pour mettre en œuvre le projet construit ces derniers mois. La Fédération Française d'Equitation souhaite présenter les élus de ce nouveau Bureau et les sujets prioritaires qu’ils portent au sein des instances fédérales avec les commissions et groupes de travail, en lien avec les équipes permanentes de la Fédération et de la Direction technique nationale. Rencontre avec Julien Pelletier, vice-président en charge des clubs.
Il n’y avait plus eu de vice-président dédié aux clubs depuis Serge Lecomte en 2000, en quoi consiste votre rôle ?
C’est plus large qu’un rôle ou qu’un poste. C’est une équipe dédiée et mobilisée, à travers le Comité poney, le Comité cheval, le Comité national de tourisme équestre (CNTE), au développement de toutes les formes d’activités dans nos établissements. Le message des dirigeants a été pleinement entendu : il nous faut renforcer la proximité entre les clubs et la Fédération et proposer des actions lisibles, simples et utiles au plus grand nombre dans les départements et les régions. Je souhaite à la fois répondre aux problématiques du quotidien et avoir une vision de fond sur quelques sujets pour anticiper les besoins dans les prochaines années.
Cette organisation nouvelle a été souhaitée par Serge Lecomte car c’est une des grandes priorités de la Fédération et la question des clubs est très transversale. On parle aussi bien de développement, que de compétition et de formation… L’ensemble de ces sujets doivent être abordés. C’est la clef pour arriver à bien organier la vie de nos structures et le développement de nos activités. Je suis moi-même dirigeant de club et toutes ces questions sont mon quotidien.
C’est quoi un club pour vous ?
Les clubs c’est la porte d’entrée de notre sport pour le public. Quel que soit notre parcours, on a tous débuté dans un club. Le club c’est le premier contact, la première impression et la première approche. Il est donc indispensable de réussir cette première étape en ayant en tête de nous adresser aux enfants, aux adolescents et aux adultes et en proposant aussi bien des produits de loisirs, que tournés vers la compétition ou l’équitation d’extérieur.
Il nous faut garder notre diversité pour attirer ces publics et créer des actions lisibles pour les capter. C’est le rôle de la Fédération de proposer des outils adaptés pour permettre à tous les acteurs présents dans un centre équestre et/ou un poney-club d’accueillir leurs cavaliers dans de bonnes conditions.
Quelles sont les grands dossiers que vous souhaitez lancer ?
La priorité est de renforcer cette proximité et de poursuivre les échanges que nous avons avec les dirigeants. Le lancement des Assises des territoires avec l’organisation des tables rondes en région est déjà une étape importante pour aborder tous ces sujets.
Nous souhaitons avoir tout au long de l’année des échanges réguliers pour partager les idées que nous portons et mesurer leur efficacité sur le terrain. C’est indispensable. Nous avons tous à apprendre les uns des autres. Pour être efficace, il nous faut agir collectivement.
Il y a plusieurs dossiers déjà lancés comme la campagne de promotion des métiers de l’équitation pour la rentrée ou celle de promotion des activités équestres auprès du grand public. Nous utilisons beaucoup le digital et les réseaux sociaux qui sont aujourd’hui des bons outils pour cibler précisément les publics que l’on souhaite toucher en fonction de leur profil et/ou de leurs affinités.
Côté formation, nous travaillons également sur un nouveau diplôme fédéral de soigneur animateur pour aller chercher au sein de nos clubs nos futurs enseignants et leur proposer un parcours de formation adapté.
Des actions tout de suite et des dossiers de fond qui donneront lieu à des groupes de travail par exemple sur l’évolution des labels de la Fédération, ou sur les outils de développement à destination des publics adultes ou pour les stages vacances.
Nous souhaitons inviter les clubs à l’automne à un nouveau format de Congrès fédéral en version digitale. Cela nous permettra d’aborder davantage de thématiques sous forme de visio-conférences. Un projet que je souhaite mener en partenariat avec les Comités régionaux et les Comités départementaux afin que le plus grand nombre y participe et que nous puissions agir au plus près du terrain et des besoins.
Communiqué