Chaque année, l'hippodrome d'Erbray (Loire-Atlantique) reçoit trois réunions. La présence des bénévoles de la société des courses locale est indispensable à leur organisation.

Les courses à l’hippodrome d’Erbray, en pays de Châteaubriant (Loire-Atlantique) débutent à 14 h 30. Mais, certains arrivent dès 8h du matin pour permettre le bon déroulement de ces réunions hippiques.

« Les tâches sont nombreuses. Il faut monter les stands, préparer la piste, s’occuper de la restauration et du bar. Le secrétariat est ouvert pour gérer l’administratif. On accueille les professionnels. Tout doit prêt avant l’ouverture des portes « , détaille Gaël de Freslon, président de la société des courses d’Erbray.

Une mamie de 67 ans tond la piste !

Des chevilles ouvrières passent ainsi plusieurs jours par semaine à l’hippodrome. « Quinze d’entre eux entretiennent l’espace. Ils s’occupent de l’entretien, du nettoyage et du bricolage. D’ailleurs, à 67 ans, Jacqueline de Pontbriand tond la quasi-totalité de la piste seule ! », poursuit-il.

Ce dernier propose même à des spectateurs de donner un coup de main. C’est de cette manière qu’a débuté Maxime Rétif. « Je suis bénévole depuis six ans. À la base, je venais juste pour boire un verre et parier. Un jour, on m’a demandé si j’avais cinq minutes pour remplacer quelqu’un. On m’a demandé si ça me plaisait. Voilà comment je me suis engagé. Je suis passé de l’autre côté de la barrière. »

Une passion partagée en famille

Positionné au départ, ce passionné a réussi à convaincre son frère de rejoindre l’aventure. « Plus jeune, je venais régulièrement à l’hippodrome d’Erbray. De plus, nos parents sont également bénévoles. Notre père est aux entrées, ma mère, aux galettes. Nous sommes plusieurs familles à œuvrer ensemble sur l’hippodrome. Comme j’aime les chevaux et les courses, j’ai décidé de filer un coup de main. Sans les bénévoles, il n’y aurait pas de compétition « , observe Maxime Rétif.

Maxime Rétif (à gauche), David Rétif (au centre) et Gael de Freslon (à droite) préparent le matériel pour le bon fonctionnement des courses.

Maxime Rétif (à gauche), David Rétif (au centre) et Gael de Freslon (à droite) préparent le matériel. ©L'Eclaireur

Chaque membre garde son poste.

Les participants connaissent bien leurs fonctions. On ne change pas notre organisation.

Gaël de Freslon

Marie-Françoise, l’une des cuisinières, confirme : « On arrive à 10 h du matin. Sur le stand restauration, l’équipe se répartit les tâches. Derrière, il y a ceux qui préparent à manger. C’est un travail de longue haleine. Les galettes sont faites sur place. Cela prend du temps.  Devant, ce sont les vendeurs. Ce que l’on apprécie, c’est l’entraide. L’ambiance est familiale. On est toujours content de se retrouver. En fin de journée, on se réunit tous ensemble pour prendre un pot. » 

Jeannot, un doyen très actif

L’équipe dans son ensemble est manœuvrée par Jeannot Douet. À 83 ans, le doyen met la main à la patte depuis 33 ans. « Si je parle, on en a pour deux heures quinze ! » ironise-t-il. « Je gère la publicité. J’effectue mille kilomètres par an pour cela. C’est comme un métier pour moi. Grâce aux sponsors, le public reçoit le programme gratuitement, en couleur. Je m’assure également de la présence de quarante bénévoles lorsqu’il y a une réunion. Quand il y a des questions ou un problème, je m’en occupe. »

Nous avons toujours pour objectif de progresser. L’hippodrome et son organisation doivent évoluer avec leur temps.

Jeannot Douet

Telle une fanfare, les bénévoles de la société des courses d’Erbray se concentrent sur leur partition. Grâce aux qualités de chacun, professionnels des courses hippiques et spectateurs assistent toujours à un spectacle de qualité.


Source : Actu.fr