Les associations représentatives des professionnels des courses hippiques (éleveurs, entraîneurs, jockeys) annoncent pour le jeudi 7 novembre prochain une journée de mobilisation inédite de tout le secteur. Cette initiative vise à s'opposer fermement à l'amendement du gouvernement dans le cadre du PLFSS (Projet de loi de financement de la sécurité sociale). Ce dernier prévoit une très forte augmentation des taxes sur le Produit Brut des Jeux, avec des conséquences immédiates et désastreuses pour la filière.
Contrairement aux jeux d'argent gérés par des entreprises privées à but lucratif, le pari hippique au service d'un modèle associatif et de toute une filière, n'est pas un jeu d'argent classique.
Il finance toute une filière agricole et des milliers d'emplois sur tout le territoire : une hausse de la fiscalité, c'est une baisse de revenu pour nos agriculteurs. C'est la mort annoncée de cette filière, c'est un risque mécanique de baisse d'activité et de suppressions d'emplois non délocalisables.
Les chiffres sont sans appel : ce sont près de 35 millions d'euros de taxes supplémentaires imposées au secteur !
SOIT 35 millions d'euros de revenus en moins pour les professionnels.
SOIT l'équivalent d'un mois sans courses.
SOIT l'équivalent d'un mois sans salaire à charge fixe pour tous les travailleurs du secteur hippique.
Pour marquer leur opposition face à cette mesure mortifère, les associations et syndicats réunis, appellent tous les acteurs de la filière, à se rassembler pour une manifestation à Paris le jeudi 7 novembre prochain. Nous souhaitons montrer au Premier Ministre et au gouvernement la détermination des professionnels à défendre leurs emplois et la survie de toute une filière.
Les associations et syndicats ont déjà adressé une lettre ouverte au Premier Ministre sans retour.
Cette mobilisation, sans précédent dans le secteur des courses, appelle l'ensemble des professionnels, salariés, bénévoles et le grand public à s'unir dans l'action pour sauver l'avenir des courses françaises.
Rappel du poids économique de notre filière.
• Un secteur de poids : 2,3 milliards € de contribution par an des courses hippiques au PIB de la France.
• Une filière déjà fortement contributrice au budget de l'Etat : 951 millions € de contribution directe.
• Une activité créatrice d'emplois dans les territoires : 40.000 emplois.
• 233 hippodromes en France (répartis dans 68 départements).
Les signataires :
Association pour le développement de l'élevage de trotteurs de qualité, association des entraîneurs de galop, AEP, Fédération des éleveurs du galop, GAET, GHN, SEDJ, SEPT, Syndicat national des Eleveurs de chevaux trotteurs français, UPECT