Le dispositif nommé RaceandCare (courses et soins) vise à sensibiliser le public des hippodromes sur l’engagement de toute la filière en matière de bien-être équin. « Notre objectif est de fédérer toutes les initiatives existantes au sein des sociétés de courses et de les partager au plus grand nombre », explique Pierre Préaud.

Cette démarche se décline sur les hippodromes par des animations telles que des visites guidées de l’hippodrome sous l’angle du bien-être équin, des partenariats avec des associations de reconversion, des stands, valorisant les métiers de la filière, des animations speakers pour le public, etc. Trois thèmes sont privilégiés autour du cheval athlète : le respect et la considération, sa sécurité et sa reconversion.

Les chevaux de course sont vaccinés

Sur un hippodrome, les chevaux arrivent des écuries situées partout en France, voire de l’étranger. Les athlètes sont donc soumis à une vaccination très stricte. Les chevaux de course sont systématiquement vaccinés contre la grippe et la rhinopneumonie qui sont deux maladies contagieuses et infectieuses, très importantes chez le cheval, explique Hélène Bourguignon, cheffe du service de biologie équine.

Une course adaptée aux capacités du cheval

Pas question de faire courir un cheval n’importe comment. Les entraîneurs reçoivent à l’avance un bulletin, une sorte de livre où toutes les conditions de courses sont détaillées (âge minimal de participation du cheval, distance, type de départ...). On les accompagne tout au long de leur carrière en essayant de leur concocter le programme qui correspond à leurs aptitudes morales et physiques, confirme Anne-Françoise Marcillac-Donati, entraîneuse en Mayenne.

Un vétérinaire de piste pour chaque course

Sans la présence d’un vétérinaire de piste, au même titre que les ambulanciers pour les jockeys, les courses ne peuvent pas démarrer. Sur l’hippodrome, il a plusieurs missions, comme l’identification du cheval grâce à son carnet mais aussi à sa puce sous peau, placée au niveau de l’encolure, pour être sûre que nous ayons affaire aux bons concurrents, explique Isabelle, vétérinaire. Autre mission, le professionnel peut décider si un cheval peut courir ou pas, selon son état de santé. En cas de chute pendant la course, le vétérinaire est aussi prêt à réagir pour apporter les premiers soins à l’animal.

Récupération obligatoire après la course

Au programme de l’athlète après l’effort : marche, douche, repos au box et argile sur ses jambes pour récupérer. Une fois le rythme cardiaque revenu à la normale, le cheval retrouve son box. Environ une heure après la course, il repart dans un van direction son écurie. Selon les entraîneurs, un cheval retournera à la piste d’entraînement deux jours après sa course, parfois plus.

 

Crédit ¨Photo : JLL LE TROT


Source : Ouest France