Cette année, les réunions hippiques de l’hippodrome de la Prée à Beaupréau-en-Mauges, près de Cholet (Maine-et-Loire), se tiendront le samedi 28 et dimanche 29 août, « sans foire, sans feux d’artifice, et sans fête foraine », rappelle, amer, le président de la société des Courses qui organise la foire de la Petite Angevine, Philippe Belliard.

Les chevaux en fête

Laurent Blet, vice-président de la société des Courses, renchérit : « On s’attend à beaucoup moins d’entrées qu’en temps normal, mais on a de l’espoir. Il n’y a pas de fête depuis longtemps, les gens peuvent être tentés de venir. » Une quinzaine de courses se dérouleront durant le week-end, avec environ 180 participants aux épreuves : du trot, attelé et monté, et du galop, plat et steeple-chase (course d’obstacles à cheval, NDLR). Les premiers départs se tiendront à 14 h 30, les deux jours.

À l’entrée, pas de jauge définie mais l’obligation de présenter son passe sanitaire avant même d’accéder à la billetterie. Le dimanche, bien que les animations habituelles aient été annulées, quelques jeux pour enfants seront accessibles, notamment un château gonflable.

Une rentrée manquée

Si en 2019, la foire de la Petite Angevine avait attiré près de 400 exposants et plus de 40 000 visiteurs ; en 2020, l’événement avait dû être annulé en raison de la crise sanitaire due à l’épidémie de Covid-19, et les courses s’étaient déroulées à huis clos.

Cette année, « impossible de faire venir les commerciaux et agriculteurs », ni de rassembler autant de monde au même endroit. D’ordinaire, les élus et personnalités politiques du département profitent de l’événement pour faire leur rentrée.

La Petite Angevine devrait revenir à l’été 2022, « avec une nouvelle formule », glisse le président, sans donner plus détails.

Pratique : Samedi 28 et dimanche 29 août, à partir de 14 h 30, hippodrome de la Prée, Beaupréau-en-Mauges.

Tarif : 5,50 €, gratuit pour les moins de seize ans. Restauration sur place. Renseignements au 06 43 28 67 74.

 

Crédit Photos : SOCIÉTÉ DES COURSES


Source : Ouest France