Christophe Hamon est un fervent amateur de courses hippiques du Pays de Châteaubriant (Loire-Atlantique). En 2017, il a réalisé l’un de ses rêves. Celui d’acheter un cheval de course. L’histoire entre l’homme et l’animal a débuté le 20 juillet 2017.

« Un dimanche soir, je suis allé à l’élevage de Jeff Viol avec lui et Carole, ma sœur, pour soigner les chevaux. J’en ai pris un au hasard dans le champ. Il était facile à reconnaître. Il avait une tâche sur le nez. Je l’ai acheté avec Jeff Viol. C’est le seul qu’il a en binôme avec quelqu’un. On l’a appelé Hamonet de Choisel car c’était l’année de la lettre H. C’est un mélange entre mon surnom, Monette, et le lieu d’habitation de Jeff. » 

Rapidement prêt pour la compétition

Pendant deux ans, le hongre apprend à trotter chez Étienne Garnier.  « Ce premier entraîneur s’est occupé du débourrage. C’est-à-dire de l’habituer à porter une charrette ou qu’un pilote monte dessus. » Les bases assimilées, Hamonet de Choisel file chez Laurent Denieul. « Il a été super bien préparé. Laurent et sa femme en ont fait un cheval de qualité. Je le remercie pour son travail. Il l’a mis à son meilleur niveau. »

Grâce à ses performances, le protégé de Christophe Hamon est autorisé à disputer des compétitions.

Cela s’est déroulé un 21 août, le jour de ma fête. J’étais ému, car c’est le premier cheval que j’achète et il s’est qualifié du premier coup. Seuls 27% des chevaux se qualifient. 

Christophe Hamon

Coup d’essai, coup de maître

Cerise sur le gâteau, Hamonet de Choisel remporte sa première course dès son coup d’essai.

« C’était à Vire, le 9 février 2020. J’étais énervé comme une puce. Quand il a gagné, j’étais euphorique, au point que j’ai des trous de mémoire. J’ai oublié un passage de trente minutes et je n’arrivais même plus à écrire un texto. J’ai aussi embrassé des inconnus autour de moi. Heureusement, ce n’était pas en période de crise sanitaire (rires). J’ai également beaucoup pensé à ma sœur. » 

Des sensations similaires sont revenues lors du second succès, le 21 mars dernier.

C’était le jour de mariage d’une grande copine de ma sœur. Au retour, je me suis arrêté. Je ne pouvais plus conduire. J’étais en larmes.

Christophe Hamon

Un trophée en région parisienne espéré

Le 4 juillet 2021, Christophe Hamon a également savouré la troisième victoire. « C’était le jour des soixante ans de ma sœur. Je pense que c’est un cheval intelligent. » 

Une complicité s’est installée entre Christophe Hamon et son athlète. « Je le porte dans mon cœur. Ma sœur était présente quand je l’ai acheté. Il a une grande valeur sentimentale. C’est aussi une passion. J’écoute les courses de chevaux à la radio. Quand j’étais jeune, je pariais. » Désormais, l’adepte des courses hippiques rêve d’un destin triomphant pour son cheval. « L’objectif est de le voir courir un jour à Vincennes, et qu’il gagne. Si ça arrive, je ne sais pas comment je réagirais. C’est un bon cheval en devenir… « 

Les parieurs sont prévenus, Hamonet de Choisel devrait refaire parler de lui. « Quand il gagne, je reçois jusqu’à deux cents messages de félicitations. » Un trophée en région parisienne pourrait saturer le téléphone de Christophe Hamon. Il n’attend que ça.

 

Rédaction Châteaubriant

Crédit Photo : Christophe Hamon


Source : Actu.fr, L'Eclaireur