Jacques Ricou est originaire du Lion-d’Angers (Maine-et-Loire). Après une magnifique carrière en courses d’obstacles (1 300 victoires), l’ancien jockey lauréat de cinq Cravaches d’or est désormais ambassadeur du PMU.
Il évoque sa carrière et ses nouvelles missions, avant sa venue aux courses de la Petite Angevine, dimanche 29 août, à l’hippodrome de la Prée à Beaupréau (Beaupréau-en-Mauges).
Quel est votre parcours ?
Durant 20 ans, j’ai été jockey professionnel spécialisé sur les courses d’obstacles. J’ai commencé ma carrière à 17 ans, après mon apprentissage en Charente-Maritime chez Guillaume Macaire.
C’est à ce moment-là que je suis venu ici à Beaupréau pour la première fois, courir sur l’hippodrome de la Prée. L’ambiance, le public familial et l’organisation y étaient déjà inoubliables. C’est assez unique car ailleurs, le public est plus restreint, plus spécialisé, plus ancien.
J’ai eu la chance d’être rarement blessé au cours de ma carrière, ce qui m’a permis de courir 4 500 courses en France, en Angleterre, en Italie… J’en ai gagné 1 300. J’ai été cinq fois Cravache d’or.
Enfant, vous connaissiez le milieu hippique ?
Je suis du Lion-d’Angers, j’aimais les chevaux mais je ne suis pas issu de ce milieu. Mes parents étaient artisans. C’est vraiment le cheval qui m’a attiré. Il m’a donné toutes les sensations, entre les joies de la victoire et l’aigreur de la défaite. Souvent tout cela dans une même journée, car un jockey peut courir cinq à six fois dans la même journée.
Que faites-vous désormais ?
J’ai arrêté ma carrière de compétiteur il y a 3 ans. Désormais, j’essaie de rendre au monde équestre tout ce qu’il m’a donné en satisfaction, en tant qu’ambassadeur du Pari mutuel urbain (PMU).
Avec quelles missions ?
J’essaie de partager, transmettre ma passion avec le grand public, les enfants, les néophytes. Même avec les plus confirmés. On m’interroge sur le métier, sur ses exigences car le plus dur, c’est durer. Il n’y a pas de secret, il faut travailler et avoir une hygiène de vie irréprochable.
Être jockey, c’est être un athlète de haut niveau. On doit faire attention à notre poids en fonction de notre spécialisation. Par exemple, il faut peser entre 62 et 65 kg pour les courses à obstacles.
J’explique aussi tous les métiers qui existent autour du cheval. C’est tout un univers que les gens ignorent souvent.
Et à la Petite Angevine ?
Je serai dimanche 29 août, tout l’après-midi, à l’hippodrome. Mais je serai dès le matin, entre 10 h 30 et 11 h 30, avec les turfistes au PMU le Foch. J’accompagnerai Patrick Gratz, le chargé d’animations. Je rencontrerai les gens qui veulent échanger avec moi. Je signerai quelques autographes.
Samedi 28 et dimanche 29 août, courses de la Petite Angevine à l’hippodrome de la Prée, à Beaupréau. Ouverture dès 14 h. Restauration possible sur place, sur réservations au 02 41 63 81 67.
Source : Ouest France