Marc Prioul dépend de l’effectif de l’hippodrome de Craon, composé d’une dizaine de commissaires. Impliqué dans la société des courses de Craon depuis cinq ans, il voue, depuis toujours, une passion aux chevaux. « J’ai toujours aimé ça, j’ai même mené en compétition de trot amateur. Alors devenir commissaire, c’était une suite logique », avoue-t-il.
Ouvert à tous, de 18 à 75 ans
Toute personne âgées de 18 à 75 ans peut prétendre devenir un jour, commissaire de courses. « Mais il est tout de même préférable d’avoir quelques connaissances sur les disciplines du trot et du galop », reconnaît Marc Prioul.
Connaître le code des courses
Dans un premier temps, le candidat devra apprendre et bien connaître le code des courses, avant d’effectuer une dizaine de vacations de stagiaire commissaire dans différents hippodromes de la société Anjou-Maine.
Il lui faudra ensuite passer les examens des sociétés Du trot et de France Galop à Paris. La relève tarde toutefois à se manifester, au grand dam de Marc, qui ne peut que constater que « la moyenne d’âge chez les commissaires de courses est élevée ».
Une mission bénévole
Si à Craon comme partout ailleurs, les commissaires de courses sont bénévoles, certains n’hésitent pourtant pas à aller officier dans d’autres hippodromes de la région.
En fonction de leurs disponibilités et des disciplines courues (trot ou galop), ils sont souvent 5 ou 6 par réunion. Répartis entre la salle des commissaires, le rond de présentation, le mirador, et la voiture suiveuse (pour le trot), ils ont pour mission de veiller au bon déroulement et à la régularité des épreuves.
Décision collégiale
Ainsi, avant de valider l’arrivée officielle, ils visionnent à plusieurs reprises, et sous différents angles le déroulement de l’épreuve (sur l’hippodrome 4 à 5 caméras filment la course). Et quand ils prennent une décision, elle est toujours prise de manière collégiale, que ce soit pour l’ouverture d’une enquête après un incident ou un accident survenu pendant la course ; ou pour donner un avertissement, une amende ou une mise à pied à un professionnel. « Ces sanctions sont infligées pour différentes raisons : un changement de ligne, principalement dans la ligne d’arrivée ; un nombre de coups de cravache trop élevé assené en fin de parcours, un équipement du cheval qui ne correspond pas à la déclaration faite par l’entraîneur (œillères, ferrure…) ».
Source : Ouest France