« On n’est pas fatigués », chante ou plutôt crie en chœur un groupe de jeunes cavaliers, arrivant à poney au château de la Gastine, à Louzes, dans le Nord-Sarthe. C’est là qu’ils ont rendez-vous pour le pique-nique du midi, en cette chaude journée de la fin août.

Sur place, ils sont accueillis par Marie Valognes de Saint-Rome qui, dans ce lieu superbe en plein cœur de la forêt de Perseigne, pratique l’équithérapie. Peu à peu, les groupes arrivent. Les enfants attachent leurs poneys aux grandes longes prévues, dessellent. Au total, plus de 130 jeunes cavaliers, venus de 11 clubs sarthois, accompagnés de leurs moniteurs et des bénévoles, s’installent dans ce cadre champêtre.

« Super génial »

« C’est super génial. Il y a une super ambiance. Bon, être réveillé en fanfare, le matin, c’est un peu dur ! », partagent en riant de jeunes cavalières. 

« Moi, je suis un peu fatigué. J’ai mal aux jambes », avoue Raphaël, 7 ans, le plus jeune cavalier du groupe. Mais il ne donnerait sa place pour rien au monde ! 

 

Une rando départementale

« D’ordinaire, la randonnée poneys est régionale. En raison de la pandémie de Covid 19, le Comité régional d’équitation (CRE) a décidé de soutenir chaque département pour qu’il organise sa propre rando. C’est donc le Comité départemental d’équitation (CDE), dont Bruno Lacroix est le président, qui a organisé cette rando, à Neufchâtel-en-Saosnois », explique Julie Vincent, une bénévole qui a largement participé à l’organisation de cette rencontre équestre, aux côtés de Bruno Lacroix et Stéphanie Moan. 

« Mais tous les clubs participants ont aidé à la préparation de cette randonnée. C’est vraiment un travail collectif.  Certains ont prêté du matériel. D’autres ont donné un coup de main », ajoute la jeune femme.

« Chez Julie »

 « D’ordinaire quand elle est organisée au niveau régional, ce sont entre 300 et 600 enfants qui sont réunis ».

Les chevaux étaient accueillis chez Bruno Lacroix à Neufchâtel, tandis que les enfants plantaient leurs tentes « Chez Julie », un gîte niché à la lisière de la forêt de Perseigne, où ils pouvaient bénéficier de sanitaires. 

Découverte de la faune et de la flore

Pendant cinq jours, l’ambiance n’a pas faibli. Animateur né, Bastien Grémillon, moniteur à l’Etrier sarthois, y a veillé, jouant du mégaphone pour booster les troupes. « Nous avons organisé cette rando sous forme de rallye à la découverte de la faune et de la flore.  Tout au long du parcours et des balades, des questions ont été posées. Les enfants ont réalisé un herbier numérique, Et le soir nous avons organisé des jeux : poneys games sans poneys, balle au prisonnier … », livre l’animateur, jamais à court d’idées. « Dans le contexte de cette année particulière, il était important de proposer une animation pour les clubs. Il y a eu moins de concours, moins d’occasions de se rencontrer. Et puis, cette randonnée permet de renforcer la cohésion entre les clubs sarthois dans le même esprit que le challenge départemental. C’est l’occasion pour les responsables de clubs de se retrouver, d’échanger », reprend Julie.

Une grande fête à Marçon en 2022

Et l’avenir ? « L’an prochain, la rando redeviendra régionale. Elle sera organisée par Damien et l’Etrier sarthois à Marçon, au lac des Varennes », annonce Bruno Lacroix, président démissionnaire du CDE. « On attend 450 enfants. Le maire de Marçon est d’accord pour qu’on s’installe sur la base de loisirs du Lac. On fêtera les 30 ans de la randonnée régionale et on prévoit déjà des festivités pour cet anniversaire, des animations, des photos et un regroupement des personnes qui ont aidé à ces 30 années de rando. On fera une belle fête », s’enthousiasme Damien, déjà à fond dans la préparation de cette future randonnée. Les enfants ont hâte d’y participer !

Les clubs participants

Equiloisirs, Centre équestre du Château, Centre équestre « Les 2 Chênes », Bruère Jump, Club hippique Le Mans, Centre équestre de la Coquelinière, Centre équestre de Fontay, Etrier sarthois, Elevage du Neipo, Mamers équitation, Poney club de Changé.

 

Catherine Gilot

Crédit Photos : Le Petit Sarthois


Source : Le Petit Sarthois