Ils ont pris la relève de Marie-Laure Niel en août 2021 au poney-club Atoucrin. Jeudi 28 octobre 2021, Cyril et Stéphanie Guillon rentraient du foin pour l’hiver, tandis que les jeunes bichonnaient leur monture dans une joyeuse ambiance. L’occasion pour ce jeune couple de passionnés de se confier sur sa passion pour l’équitation : histoire d’un parcours réussi.

Expérience aux États-Unis et en Allemagne

« Notre amour pour les chevaux ? Il remonte à notre plus tendre enfance », s’accordent Cyril et Stéphanie Guillon. « Ce milieu m’a toujours attiré, mon oncle a fait sa carrière militaire dans la Garde républicaine et m’a transmis sa passion », indique Cyril. Et de préciser : « Voilà quinze ans que j’évolue dans cet univers, j’ai commencé comme apprenti en région parisienne puis effectué mon service militaire à cheval. » Il est ensuite allé acquérir de l’expérience aux États-Unis et en Allemagne, « pour pouvoir ensuite m’installer à mon compte. »

Ostéopathe de profession, Stéphanie a pour sa part suivi une amie : « J’ai tout de suite accroché à ce monde équestre que je fréquente depuis l’âge de cinq ans » s’enthousiasme-t-elle. Originaire des régions vendéenne et angevine, le couple apprécie grandement la position géographique de La Chapelle-d’Aligné, « proche de l’autoroute et de nos familles mais aussi permettant de bénéficier d’une clientèle étendue. »

 

Bien-être, transmission et dépassement de soi

Tous deux se fixent bien sûr les mêmes buts :  Transmettre notre passion des chevaux et apprendre aux cavaliers à monter, mais aussi à connaître leur environnement. » Et chez Atoucrin, il ne s’agit pas de se limiter à tourner dans le manège, randonner dans la forêt ou s’initier au saut d’obstacles : « Les élèves apprennent aussi à soigner leur monture et prendre soin du matériel. » Leur philosophie des apprentissages tient d’ailleurs en trois thèmes : « Le bien-être du cheval et du cavalier, l’envie de transmettre, le dépassement de soi​.

Situé dans un écrin de verdure et fort de sept hectares de pâtures, le centre équestre se prête idéalement à ces objectifs. Fervents amoureux de la nature, Cyril et Stéphanie accueillent d’ailleurs d’autres animaux dans leur havre de paix, dont deux chiens aux écuries, mais notre fille Louise souhaiterait avoir une vache​, sourient Cyril et Stéphanie. Nul doute que le projet se concrétisera, et que le chanceux quadrupède y trouvera lui aussi le bonheur.

 

Crédit Photo :  LE MAINE LIBRE


Source : Le Maine Libre, Ouest France