Organisés à Paris, les Prix de l’innovation territoriale récompensent, dans diverses catégories, des projets, initiatives, démarches ou dynamiques novateurs à destination des collectivités. Cette année, l’association France énergie animale, fondée en janvier 2020 à l’initiative de la SFET, s’est opposée aux différentes innovations technologiques et numérique pour défendre l’énergie cheval. « On y est allés pour démontrer que l’énergie animale était une énergie renouvelable, explique Caroline Charpentier, responsable des labels, lors de la remise des prix, ils ont annoncé une catégorie coup de cœur dont nous sommes les joyeux lauréats. C’est pour nous une belle reconnaissance de la démarche, une vraie visibilité et un argument de plus pour convaincre les collectivités de se labelliser ou de travailler avec des prestataires labellisés. »

L’équipe de France énergie animale a reçu le coup de coeur du jury.

LE LABEL CHEVAL TERRITORIAL

Récemment créé, ce label est décerné « aux collectivités qui travaillent soit en régie hippomobile, soit qui font appel à un prestataire de services lui-même labellisé », détaille Caroline. Pour le moment, peu de communes sont labellisées mais plusieurs dossiers sont en attente. Chaque label de l’association est articulé autour de deux enjeux majeurs : le bien-être animal et la sécurité. France énergie animale se veut à l’écoute des élus, des collectivités et des territoires afin de les accompagner dans la mise en place d’un service public avec les équidés au centre.

Une belle vitrine pour les collectivités qui souhaitent mettre en avant leurs bonnes pratiques environnementales grâce aux équidés, de plus en plus présents dans le quotidien de notre société. Ceux qui ont été mis de côtés au profit de la mécanisation reviennent en grande pompe à une époque où l’humain et l’environnement sont au cœur des préoccupations. Privilégier l’énergie cheval, c’est également favoriser le Made in France au travers des races locales. Propre, local et moderne !

 

Elodie Pinguet

Crédit Photo : ©P.Rocher / ©DR


Source : Cheval Magazine