Une figure marquante du paysage hippique du Lion-d’Angers (Maine-et-Loire) vient de nous quitter. Georges Bonsergent est décédé à l’âge de 89 ans. Il s’était beaucoup investi dans la formation.

C’est une figure marquante du paysage hippique du Lion-d’Angers (Maine-et-Loire) qui vient de disparaître avec le décès de Georges Bonsergent, survenu à l’âge de 89 ans. Agriculteur natif du Lion-d’Angers ayant succédé à ses parents, il se montre très vite passionné par le cheval et adhère à la Société hippique rurale ( SHR). Il se distingue d’abord avec sa première jument demi-sang Cyriane puis avec sa fille Nyriane, il obtient par la suite de nombreux succès sur tous les parcours d’obstacles de l’ouest.

Formateur

Il fait partie de la campagne glorieuse de la SHR du Lion-d’Angers, championne de France des SHR en 1954, et participe à la victoire d’une équipe de France composée de six cavaliers, dont quatre Lionnais, à Stadskanaal (Hollande) en 1961.

Il serait trop long de citer tous les jeunes qu’il a formés pour devenir jockeys. Il suffit, cependant, de citer Jacques Ricou (multiple cravache d’or des jockeys professionnels de l’obstacle) ou Angélo Gasnier (cravache d’or chez les amateurs), pour comprendre qu’il savait préparer les cavaliers. Georges Bonsergent a œuvré également au sein du comité des courses du Lion-d’Angers où on l’a souvent sollicité pour recueillir ses conseils avisés sur les obstacles.

Pour Alain Pelletier, président de la société des courses du Lion-d’Angers, « il fut un complet homme de cheval, facile d’abord et toujours disposé à rendre service ainsi qu’un formidable formateur. »


Ouest-France