La Fédération française d’équitation (FFE) et l’Institut français du cheval et de l’équitation s’associent pour le soutien aux sports équestres de haut niveau. Ainsi, ils ont récemment mis en place un projet de pépinière d’entreprise à destination des jeunes cavaliers de haut niveau, toujours dans un cadre partenarial. Le premier à en bénéficier est le complétiste Alexis Goury, ancien cavalier du Pôle et fraîchement diplômé de la formation initiale de l’École supérieure du cheval et de l’équitation (ESCE).
Le projet « Ambition 2024 » de la FFE prévoit la création de pépinière d’entreprise. Dans un cadre partenarial et toujours dans l’optique d’accompagner les jeunes athlètes, l’Ifce et la FFE mènent ce projet destiné aux jeunes cavaliers de haut niveau. La pépinière permet de bénéficier des infrastructures et d’un suivi personnalisé afin de mettre en place et d’étudier la faisabilité du projet professionnel, permettant ainsi de basculer progressivement vers le statut de cavalier professionnel. Elle permet également de bénéficier de l’encadrement des entraîneurs présents sur le site, cadres de la fédération ou écuyers du Cadre noir.
“Je souhaite maintenant créer une entreprise qui me permettra de passer le cap du cavalier du pôle au cavalier professionnel”, a expliqué le jeune complétiste de vingt-trois ans. “On constate qu’il est difficile pour les jeunes cavaliers sortant du Pôle de s’installer par la suite. Le projet consiste à se pré-installer tout en continuant à être encadré par l’Ifce et la FFE. Grâce à cela, on prend « moins de risque », on bénéficie des infrastructures du site de Saumur que je connais bien depuis que je suis ici et d’un suivi régulier par un comité de pilotage. Ce système permet, entre autre, d’étudier la rentabilité et la faisabilité du projet. C’est plus facile de s’installer dans ces conditions-là. Si je devais partir aujourd’hui, je n’aurais rien de viable puisqu’il me faudrait trouver une écurie en location. Or, je n’ai pas les moyens financiers pour prétendre acheter. Le projet me permet donc de me donner un peu plus de temps pour trouver une structure ailleurs et de voir si l’activité sera pérenne”, a-t-il poursuivi.
Communiqué et informations sur le site de l'IFCE
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