Créée il y a un an, à Saint-Gervais-en-Belin près d’Écommoy, l’association Refuge les fermes du miracle des rescapés va bientôt atteindre ses limites d’accueil d’équidés en détresse.

Le Refuge les fermes du miracle des rescapés compte désormais sept rescapés : Gamin du Gat, un pur-sang du cadre noir de Saumur (Maine-et-Loire) à la retraite, Jenny, une jument, Malika, l’ânesse, et son ânon, ZébulonPomponl’ânon, premier rescapé du refuge, Black Bouty, le poney et Caramel, la chèvre toute blanche.

Toute cette famille vit en parfaite entente. « Ils ont tous perdu rapidement la crainte que leur inspirait le contact de l’homme », explique Thierry Denos, président et gestionnaire du refuge.

Depuis peu, le refuge propose des pensions complètes, afin de faire profiter, aux chevaux de particuliers, du calme de la campagne, de la possibilité de promenades en forêt et de l’hébergement des chevaux lors des concours équestres.

« À Spay, lieu du siège social de l’association, nous allons ouvrir un nouvel accueil pour deux chevaux rescapés venus des départements voisins », a annoncé le président à son assemblée générale, le 12 janvier. « Ce nouvel accueil fera l’objet d’une porte ouverte, les 4 et 5 mai. »

 

Le Refuge va accueillir des scolaires

La semaine dernière, Laurine Brunet, une élève de troisième au collège d’Arnage, est venue en stage de découverte professionnelle à la Pintière « J’ai appris des tas de choses sur les chevaux. J’ai dû me référer à l’éthologie, un nom bien scientifique, pour respecter les humeurs des animaux. » Vétérinaire ou maréchal-ferrant, palefrenier ou jockey, peut-être choisira-t-elle l’un de ces métiers ?

À partir de mars, le refuge accueillera des enfants des écoles primaires du secteur.

Sur la photo, Laurine Brunet, stagiaire, «Gamin du Gat» pur-sang à la retraite du cadre noir de Saumur (Maine-et-Loire), et Thierry Denos, président de l’association Refuge les fermes du miracle des rescapés.

Source et photo © ouest-france