Depuis le 16 avril dernier, au Lion-d’Angers, trois chevaux sont venus compléter l’équipe du poste à cheval de la gendarmerie.

Dans le parc départemental de l’Isle-Briand, au Lion-d’Angers, les chevaux sont légion. Hors de leurs boxes, trois d’entres eux attendent patiemment que les présentations soient faites.

Ils ont délaissé, le 16 avril dernier, le régiment de cavalerie de la Garde républicaine pour rejoindre le poste à cheval de la Gendarmerie nationale, basée au Lion-d’Angers. Varm-up Lacour, 10 ans ; Cytot des Proyes, 7 ans, et Day Brécourt, 6 ans, sont venus remplacer leurs compagnons. Il était temps, pour deux d’entre eux, de partir à la retraite. Un troisième a été échangé.

Lier le travail et l’entraînement

Dressés au centre d’instruction du régiment de cavalerie de la Garde républicaine, à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), il va tout de même falloir compléter un peu leur formation. « Plus ils vont répéter, plus ils seront calmes », explique l’adjudant Antoine Humbert, chef du poste à cheval.

Pour l’heure, le plus jeune de la bande semble quelque peu s’impatienter. En moyenne, ils effectuent 250 patrouilles par an. Mais les cavaliers s’occupent aussi des chevaux. « De A à Z. On les entraîne régulièrement. Ils ont besoin de trotter, de galoper. Il faut qu’on réussisse à lier le travail et l’entraînement », indique l’adjudant Antoine Humbert.

À Clisson pour le Hellfest

C’est le 1er avril 2013 que le poste à cheval de la Gendarmerie nationale – qui compte six cavaliers et quatre chevaux de race selle français – a été créé. Ensemble, ils évoluent sur l’ensemble du département du Maine-et-Loire, mais aussi dans la région des Pays de la Loire. D’ici quelques jours, ils seront à Clisson (Loire-Atlantique), pour le Hellfest. « Nous travaillons en appui des autres unités », précise l’adjudant Antoine Humbert.

« Le maître-mot, c’est le terrain »

« Le maître-mot, c’est le terrain », ajoute-t-il. Les cavaliers et leurs montures sont souvent présents sur divers festivals ou autres événement nécessitant une sécurité. Il faut dire que cette position en hauteur permet d’être vu, mais aussi de surveiller un plus grand périmètre.

Au-delà du côté événementiel, des missions de proximité classiques leur sont également confiées comme la prévention anti-cambriolage ou dans le cas de disparitions inquiétantes. Un des autres avantages de cette unité est qu’elle réussit à aller là où les unités véhiculées ne peuvent accéder.

Et puis, le cheval est un vecteur d’attractivité. De quoi rapidement créer le contact.

 

Source et photo : Ouest-france